PARITE ENTRE HOMME ET FEMME
Nous, ONG AMEG(association des mères et enfants de guinée) s'y emploie farouchement par le biais de
l’éducation, car un Etat qui oublie ses femmes, filles et petites
filles ne sera jamais développé .
S’il faut passer par la parité pour
que les femmes soient entendues, écoutées j’accepte ce terme
volontiers, les femmes doivent participer aux décisions importantes de
la construction d’une nation pour plusieurs raisons , elles ont souvent
en Afrique la charge totale d’éduquer les enfants , subvenir au besoin
matériel de la famille, pour exemple à Conakry elles sont aux marchés,
dans les rues à 3h du matin et quand on leur demande « où est votre
mari » ? Elles répondent en majorité « a na bankhi a sakhi »
c’est-à-dire il est couché à la maison .
Attention ! Je ne dis pas que
les hommes ne travaillent pas et qu’ils sont tous couchés à la maison,
nous avons aussi des HOMMES, soucieux sans cesse de l’avenir de leurs
enfants, j’ai vu certains dire à leur femme de rester à la maison pour
souffler car elle n’a que trop souffert, il s’occuperait de tout il ya
donc plusieurs cas de figure. Comment voulez- vous que les conditions
des femmes changent si elles ne sont pas impliquées au même titre que
les hommes au sommet des prises de décisions capitales. Elles sont
belles et courageuses, capables, de telles femmes ne peuvent que tirer
la nation de l’avant : jeanne martin cissé, hadja mafory bangoura,
m’balia camara, rabiatou serah diallo et d’autres dans le monde.
La
parité homme -femme signifie égalité des chances et non une
revendication féministe à outrance comme certains le scandent. Cette
parité permettra de placer la femme dans l’espace politique et social
(gouvernement, ministres, instances législatives, assemblée nationale,
conseils municipaux), il Ya peu de femme ou pas de femme du tout,
comment améliorer le statut de la femme dans ce cas-là ? Je m’incline
et encourage les femmes guinéennes qui vont se présenter à la
magistrature suprême, elles sont les actrices sociales par excellence.
«
En Afrique, les femmes continuent d'avoir pas mal de problèmes pour
entrer en politique et pour y être efficaces. C'est dû aux nombreuses
pesanteurs socioculturelles. La politique est vue comme une affaire
d'hommes et la femme qui s'engage est considérée comme une rebelle, à
la limite comme une mauvaise femme. Et ce, même par des femmes. Pour
elles, une femme en politique n'est pas un bon exemple à suivre. Elles
ne comprennent pas cette démarche car elles manquent d'éducation (Au
Burkina Faso, 92 % des femmes adultes sont analphabètes, contre 56 %
des hommes*). Elles vivent avec le cliché, partagé par la majorité de
la société, selon lequel les questions politiques doivent être réglées
par les hommes. L'entrée des femmes en politique est donc très
difficile. Non seulement, elles sont combattues par les hommes, qui
veulent garder le pouvoir, mais en plus, elles ne sont pas comprises
par leurs sœurs. Quand une femme réussit à entrer en politique malgré
ces résistances, son principal problème est ensuite celui des finances.
Le pouvoir économique d'une femme est tellement faible que c'est un
véritable défi pour elle d'entretenir son électorat ou de financer une
campagne électorale » Viviane Compaoré-Ouedraogo, trois fois ministre
au Burkina Faso et présidente sortante du réseau des femmes
parlementaires francophones, les blocages viennent notamment des femmes
elles-mêmes et du coût des campagnes électorales.