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FEMMES, AVENIR DE L'AFRIQUE
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5 juillet 2010

Contestations en Guinée après les résultats du premier tour de l’élection présidentielle

        Contestations en Guinée après les résultats du premier tour de l’élection présidentielle
http://www.rfi.fr/afrique/20100704-contestations-guinee-apres-resultats-premier-tour-election-presidentielle

                      

         

Sidya Toure, président du parti d'opposition guinéen UFR, l' Union
 des forces républicaines, lors des premiers dépouillements de votes, le
 29 juin 2010, à Conakry.

Sidya Toure, président du parti d'opposition guinéen UFR, l' Union des forces républicaines, lors des premiers dépouillements de votes, le 29 juin 2010, à Conakry.

AFP / Seyllou

        

             

                  

            Par RFI          

               

Les résultats du premier tour de l’élection présidentielle en Guinée ont été annoncés vendredi 2 juillet 2010. L’ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo et l’opposant historique Alpha Condé s’affronteront lors du second tour. Mais Sidya Touré, le candidat de l’UFR arrivé troisième, conteste ces résultats. Et tout comme Lansana Kouyaté, quatrième avec 7,75% des voix, Il dénonce des fraudes massives.

Arrivé troisième avec 15,5% des voix, Sidya Touré est persuadé d’une chose : il a été purement et simplement spolié. Le candidat de l’UFR estime que la Commission électorale, la CENI, a manipulé les chiffres en sa défaveur et qu’il aurait du être présent au second tour.

« Tout a changé avec l’irruption d’un informaticien de l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie) chargé d’appuyer la CENI » affirme Sidya Touré. A partir de là, des PV qui auraient du être annulés ne l’ont pas été et en revanche d’autres qui étaient favorables à l’UFR ont été annulés.

Sidya Touré, très en colère, estime que des interférences inacceptables au sein de la CENI ont eu lieu. Selon lui, les chiffres sont imaginaires. Il attendra donc que la Cour suprême se prononce sur les recours déposés par son parti avant de reconnaitre ou non le scrutin.

Le candidat arrivé en quatrième position, Lansana Kouyaté, a lui aussi l’intention de déposer des recours. Il estime, pour sa part, avoir été lésé notamment en Haute-guinée où la CENI n’aurait pas pris en compte des irrégularités aussi grave que des bourrages d’urnes et des bureaux fictifs. La Cour suprême a désormais huit jours pour examiner ces plaintes.

      

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