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FEMMES, AVENIR DE L'AFRIQUE
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28 juin 2010

Début du procès de Manuel Noriega, jugé à Paris pour blanchiment

Début du procès de Manuel Noriega, jugé à Paris pour blanchiment

Le procès de l'ancien dictateur du Panama Manuel Noriega, extradé des Etats-Unis vers la France le 26 avril, s'est ouvert lundi vers 13 h 45 au tribunal correctionnel de Paris où il doit être jugé jusqu'à mercredi pour blanchiment d'argent de la drogue. Après vingt ans dans les prisons américaines, celui que l'on surnomme "Face d'ananas" en raison de son visage grêlé, comparaît devant la justice pour le blanchiment en France de 2,3 millions d'euros issus du trafic de drogue. Il encourt jusqu'à dix ans de prison.

C'est d'ailleurs la peine à laquelle avait été condamné une première fois, en juillet 1999, l'ancien homme fort du Panama, jugé par défaut par le tribunal correctionnel de Paris. L'épouse de l'ex-dictateur du Panama avait écopé de la même peine. Le tribunal, qui avait suivi le parquet, avait également condamné le général Noriega et sa femme à d'astronomiques amendes, tant délictuelles que douanières.

Ecroué depuis 1990 pour trafic de drogue à Miami (Floride), Manuel Noriega a été extradé le 26 avril des Etats-Unis vers la France. Sitôt sur le sol français, il a fait opposition au jugement rendu en 1999, une possibilité qui permet à tout prévenu condamné en son absence d'être rejugé en première instance.

La justice française lui reproche d'avoir blanchi en France 15 millions de francs (2,3 millions d'euros), qui proviendraient du cartel de Medellin (Colombie), via la Bank of Credit and Commerce International (BCCI), fermée en juillet 1991 pour fraude internationale. L'ancien chef des armées du Panama rétorque que ces fonds proviennent de l'héritage de son frère, de la fortune de sa femme et de versements de la CIA.

Il estime que les charges retenues à son encontre ne reposent que sur les déclarations mensongères de témoins recueillies par les autorités américaines. Le procès doit s'achever mercredi soir. La décision devrait être mise en délibéré à l'automne.


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