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FEMMES, AVENIR DE L'AFRIQUE
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25 juin 2010

Quand l'UMA ouvre un œil

Quand l'UMA ouvre un œil
                                                                                                     

 

             Les drapeaux des pays de l'UMA.                 Les drapeaux des pays de l'UMA.                 © DR             

                            

L’Union du Maghreb arabe (UMA), qui existe sur le papier depuis 1989, poursuit inlassablement son travail de fourmi, en attendant d’entrer dans les faits. Son secrétaire général, le Tunisien Habib Ben Yahia, a ainsi signé, le 16 juin, à Rabat, un « protocole d’entente » avec le Qatari Abdulrahman Ibn Hamad Al Attiyah, patron du Conseil de coopération du Golfe (CCG). En cette première quinzaine de juin, plusieurs jalons sur le chemin de l’intégration entre les cinq pays membres de l’UMA (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie, Tunisie) ont été posés.

Le 7 juin, le Conseil des ministres maghrébins chargés du Commerce a paraphé, à Tripoli, un projet de convention sur la création d’une zone de libre-échange qui, après ratification, devrait être mise en œuvre d’ici à dix ans avec le démantèlement total des barrières douanières (les échanges intermaghrébins ne représentent actuellement que 3 % des échanges extérieurs de ces cinq pays). Trois jours après, le 10 juin, à Alger, le Conseil consultatif maghrébin, qui réunit une fois par an 150 parlementaires (30 par pays), a lancé un appel pour « dynamiser » la marche de l’UMA. « L’unité du Maghreb est devenue aujourd’hui non seulement une nécessité stratégique, mais aussi le seul moyen de faire face aux mutations que connaît le monde », a déclaré son nouveau président, l’Algérien Aïssa Kheiri. En signe de bonne volonté, le gouvernement algérien a fait don d’un terrain pour que le Conseil se dote enfin d’un siège.

Prochaine étape : l’approbation d’un document sur la création d’une « Communauté économique maghrébine » lors de la réunion, en septembre prochain, à Tunis, de la commission qui réunira les ministres de l’Économie et des Finances. Ce document est le fruit d’une étude exhaustive qui a coûté 450 000 dollars (365 000 euros), financée à 95 % par la Banque africaine de développement (BAD).

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