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FEMMES, AVENIR DE L'AFRIQUE
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20 juin 2010

Les tsé-tsé -maladie du sommeil

som1Maladie du sommeil
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Classification internationale
des maladies
CIM-10 : B56

Trypanosoma brucei dans le sang d'un patient atteint de trypanosomiase africaine, couramment appelée maladie du sommeil.

La trypanosomiase africaine, couramment appelée maladie du sommeil, est une forme de trypanosomiase, une maladie parasitaire provoquée par un trypanosome (protozoaire flagellé), qui est transmis par la piqûre de la mouche tsé-tsé ou glossine et qui affecte les humains et les animaux.

Deux sous-espèces d'un trypanosome (Trypanosoma brucei) génèrent chez l'humain des pathologies différentes :

La maladie est endémique dans certaines régions de l’Afrique subsaharienne, couvrant environ 36 pays et menaçant potentiellement 60 millions de personnes. On estime que 50 000 à 70 000 personnes sont actuellement infectées par an, le nombre ayant diminué légèrement ces dernières années.

Trois épidémies majeures se sont produites ces cent dernières années, une en 1896-1906 et les deux autres en 1920 et 1970.

La trypanosomiase du bétail est appelée Nagana (« être déprimé » en Zoulou) .

En plus de la piqûre par la mouche tsé-tsé, la maladie peut se contracter de la manière suivante :

  • De la mère à l'enfant : le trypanosome peut traverser la barrière placentaire et infecter le fœtus, avec un risque de mort périnatale.
  • En laboratoire : infections accidentelles, par exemple, au cours de la manipulation du sang d’une personne infectée ou par une transplantation d'organe, bien que ce soit rare.
  • Sexuellement : avoir des rapports non protégés avec une personne atteinte pourrait la transmettre mais les cas avérés sont anecdotiques [1].

Les symptômes commencent par de la fièvre, typiquement intermittente, des maux de tête, et des douleurs articulaires. Un chancre (tuméfaction au niveau du point d'inoculation) se voit dans un cas sur cinq dans la forme rhodésienne mais est exceptionnel dans la forme gambienne[2]. Comme les parasites pénètrent dans l’organisme à la fois par le sang et par le système lymphatique, les ganglions lymphatiques gonflent souvent et atteignent des tailles énormes. Le signe de Winterbottom, adénopathies cervicales postérieures (ganglions derrière le cou) peut apparaître. En l’absence de traitement, la maladie déborde progressivement les défenses de la personne infectée, et de nouveaux symptômes apparaissent, notamment l’anémie, les troubles endocriniens, cardiaques, et rénaux. La maladie entre alors dans sa phase de troubles neurologiquesbarrière hématoencéphalique. Les symptômes de cette deuxième phase donnent son nom à la maladie ; en plus de la confusion mentale et des troubles de la coordination, le cycle du sommeil est perturbé, ce qui entraîne des accès de fatigue alternant avec des périodes d’agitation maniaque apparaissant le jour avec un assoupissement et la nuit avec l'insomnie. Sans traitement, la maladie est mortelle, avec une détérioration mentale progressive aboutissant au coma et à la mort. Les dommages causés dans la phase neurologique peuvent être irréversibles. quand le parasite traverse la

La durée de la maladie varie selon le parasite en cause. L'évolution est plus rapide dans le cas du Trypanosomia rhodesiense[3]. Elle peut atteindre plusieurs années dans le cas du Trypanosomia gambiense[4]. (sur quelques semaines à quelques mois)

Une atteinte cardiaque peut se voir dans la forme gambienne, essentiellement à type d'anomalie sur l'électrocardiogrammemaladie de Chagas)[5]. sans conséquence. Cette atteinte reste au second plan, contrairement à la forme américaine de la trypanosomiase (

La forme gambienne peut être également totalement asymptomatique[2].

En Afrique, la présence de la maladie du sommeil est attestée depuis le XIVe siècle. Ce n’est pourtant qu’au début du XXe siècle, en 1902 et 1903, que Sir David Bruce découvre l’agent parasitaire de cette affection, auquel il laisse son nom : le trypanosome de Bruce (Trypanosoma brucei)[6], et en 1910 qu'il identifie avec précision son insecte vecteur, la mouche Glossina palpalis[7]

Il y a eu trois épidémies graves en Afrique au cours du dernier siècle. La première, entre 1896 et 1906, atteint surtout l’Ouganda et le bassin du Congo. Une deuxième sévit à partir de 1920 dans plusieurs pays africains. Elle est arrêtée par des équipes mobiles qui examinent systématiquement des millions de personnes en danger. La maladie ayant presque disparu entre 1960 et 1965, le dépistage et la surveillance se relâchent après le départ des autorités coloniales et, en 1970, éclate la troisième grande épidémie.

Depuis, la maladie n'a cessé de progresser sous forme endémique dans plusieurs foyers[8].

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