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FEMMES, AVENIR DE L'AFRIQUE
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17 juin 2010

La politique de deux poids deux mesures du Ministre de l'information, Aboubacar Sylla-Le silence du CNC: Pourquoi faut-il sancti

La politique de deux poids deux mesures du Ministre de l'information, Aboubacar Sylla-Le silence du CNC: Pourquoi faut-il sanctionner Siré Dieng


 

      
 

Lundi 14 Juin, lors du journal de campagne, Sire Dieng, directeur de la télévision nationale, a qualifié le candidat de l'UFDG "d'homme d'état". C'était lors de la tournée de Cellou Dalein Diallo en Moyenne-Guinée notamment à Dalaba. Cette déclaration scandaleuse d'un responsable de média censé observer la stricte neutralité, l'impartialité, le principe d'égalité entre les 24 candidats, bref la déontologie en matière de traitement d'information en cette période hautement sensible, mérite la suspension immédiate de Siré Dieng qui a parlé comme un militant et non comme un journaliste.

 

         

 

Pourquoi cette grave faute n'a t-elle pas été sanctionnée par une suspension voire une révocation du journaliste-militant par le Ministre de l'information comme il l'avait fait il y a une dizaine de jours contre le Directeur général de la RTG, Alpha Kabinet Doumbouya. Le "crime" de ce dernier si c'en était un, étant le passage de Kassory Fofana à la télévision dans le journal de la campagne conformément au chronogramme établi pour les 24 candidats.

La faute gravissime de Siré Dieng qui mérite une sanction exemplaire et immédiate et le silence irresponsable du Ministre de l'information conduit à la question:
pour qui roule Aboubacar Sylla? Sa politique de deux poids deux mesures fait tomber le masque du parti qu'il soutient discrètement et devrait attirer l'attention de la haute hiérarchie de la transition quant au traitement partial, inégal, injuste... instauré par Aboubacar Sylla au ministère de l'information.

La faute commise par Siré Dieng est d'autant plus grave qu'elle vise à saper les efforts de paix, de sécurité... mobilisés par le général Sekouba Konaté et le gouvernement du Premier Ministre Jean Marie Doré pour le succès de la transition, en préparant certains esprits à la révolte, au cas où, son "homme d'état" ne passait pas.


Par ailleurs, le Conseil National de la Communication dirigé par Jean Raymond Soumah doit monter au créneau et non se confondre dans le mutisme pour fustiger, corriger, sanctionner la partialité de Siré Dieng pris en flagrant délit de militantisme contraire à l'éthique du journalisme car, l'attitude de ce dernier est un précédent fâcheux pour les médias d'état.


Vecteurs essentiels de la démocratie les médias peuvent aussi constituer un danger préjudiciable à la paix, à l'unité nationale, à la sécurité nationale, à la sûrété de l'Etat, au développement économique, au progrès social...


Enfin, si le journaliste est un citoyen comme les autres ayant le droit de voter, il est inadmissible que dans l'exercice de ses fonctions notamment sur un plateau de télévision qu'il exprime son militantisme comme vient de le faire Siré Dieng. Sa faute doit être sanctionnée et servir de leçon à tous ses confrères des médias d'état.


Focus de GUINEE24

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